« TU ES LE MEILLEUR, LE PLUS FORT, LE PLUS GÉNIAL! »

« TU ES LE MEILLEUR, LE PLUS FORT, LE PLUS GÉNIAL! »

Laurie Gozlan

Les affirmations positives c’est très bien et ça marche, mais à condition d’être très CLAIR SUR CE QUE L’ON MET DERRIÈRE les mots « meilleur », « fort », « génial »…

Si notre enfant prend ces mots au pied de la lettre, et qu’un jour, inévitablement, il n’est pas le meilleur, le plus fort, ni le plus génial, il risque alors de vivre une grande déception, et même d’en vouloir à ses parents de lui avoir « menti » quant à sa véritable valeur.

Quand on dit à notre enfant qu’il est le plus fort, et qu’on le lui fait répéter avec conviction tel un mantra, il faut bien lui expliquer ce que signifie vraiment « être fort ».

Mais qu’est-ce que ça signifie vraiment? Qu’est-ce qui se cache derrière tous ces superlatifs?

Être fort, comme le meilleur, le plus génial, ou avoir simplement confiance en soi, c’est connaître ses forces et ses limites et les accepter, c’est savoir que l’on peut choisir de développer telle ou telle compétence, et pas telle autre, c’est accepter qu’on a le droit de ne pas être bon partout, en tout, et tout le temps…

C’est comprendre que l’on n’est pas ce que l’on fait, que nos erreurs ne nous définissent pas, et que l’on peut toujours faire autrement. C’est savoir que l’on a de la valeur intrinsèquement, indépendamment de nos échecs ou de nos réussites.

Être vraiment fort, c’est savoir que l’on peut oser, c’est savoir que l’on est ASSEZ ! C’est aussi et surtout, savoir que l’on a le choix, celui de s’aimer, et de se sentir aimer, de façon inconditionnelle.

Concrètement, pour faire comprendre toutes ces subtilités à notre enfant, on peut lui répéter régulièrement qu’on l’aime, quand il rate, et quand il réussit, quand il est joyeux, ou grincheux, quand il essaye, et quand il n’ose pas, quand il a peur et quand il est courageux…

Si par exemple notre enfant fait une crise car il a peur de rentrer dans l’eau, c’est un bon moment pour lui dire:

“Je sens que tu as peur, et saches qu’avoir peur fait partie de tes forces. La peur peut être dépassée, et tu peux le faire aujourd’hui, ou une autre fois. Et quoi que tu décides, je t’aime.”

Il ne s’agit évidemment pas de répéter ce discours au mot près, loin de moi d’avoir la prétention de savoir exactement ce qu’il faut dire… Il s’agit plutôt de l’adapter à votre caractère, votre vocabulaire, le niveau de compréhension de votre enfant (à ne pas sous estimer), et son caractère.

Partagez en commentaire ce que vous mettez en place pour booster la confiance de vos enfants, vos idées, tips, habitudes… cela peut-être très aidant pour les autres parents qui vous liront !

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